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Grand paon de nuit en Drôme des collines

Avec ma fille, lorsqu’il n’y a pas de vent et que les températures sont douces, nous avons recommencés à inventorier les Papillons de nuit à l’aide d’une ampoule UV. Cette technique est d’une efficacité redoutable. Ne ne mettons même plus de drap blanc. Nous disposons l’ampoule à une vingtaine de centimètres d’un mur crépis en jaune clair. Les Papillons se posent dessus.

L’an dernier, pour la première année, nous étions arrivés à identifier 283 espèces. Evidement, il y en a qu’on a à chaque fois ou presque, comme le Phalène du fusain. Certaines ne sont présentes que durant quelques sessions consécutives. Ce qui me surprend le plus, c’est qu’à chaque soirée, nous trouvons toujours de nouveaux taxons. Cette année, en à peine 1 mois nous avons découvert 34 nouvelles espèces. C’est le cas de l’Eupithécie veinée présente presque tous les soirs.

Un soir nous avons eu un géant: le Grand paon de nuit. Il a longuement tourné autour de l’ampoule. Dans un premier temps, j’ai cru que c’était un Chauve-souris. Il a fini par se poser sur le mur et n’en a plus bougé. C’est la première fois que j’en voyais un. Il est vraiment énorme. Posée à côté de lui, une Teigne des crucifères de quelques millimètres, parait ridicule.

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